... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

dimanche 24 octobre 2010

demain

je ne sais pas bien pourquoi je ne réponds pas à l’injonction priez l’imploration est lente et le monde précaire je n’assume rien ou si peu je suis à peine là surtout le matin et la journée du reste défile en un éclair sans grondement sourd pour me le rappeler jamais je ne dors ou pour mon malheur alors mes rêves sont furieux qui brossent des batailles que je n’ai pas menées - en songe je manque à mourir souvent – et si je survis ma face blême mes articulations accablées mon esprit souverain se plaisent à me tourmenter I can’t I won’t & I don’t stop j’aime à errer les nuits sans lune par les rues désertes ou arpenter les méandres de la raison versatile seul je défie le temps dédale grotesque jamais je ne dors ou si mal baladin de mon incomplétude j’attends l’ambiance sereine qui ne vient pas ce que j’éprouve depuis toujours et plus encore peut-être après l’incidence c’est la singularité qui captive solitaire et débâtit elle-même les certitudes passagères de ces ombres blafardes ici ailleurs et là jamais je ne dors et il en est ainsi demain encore

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