... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

vendredi 31 décembre 2010

éclair(s) 2010

convulsion sacrilège en cet oeil électrique shunt sempiternel & charge fulminante neuro-crash en instance vous connaissez son nom et croyez être là mais ailleurs encore se dissolvent d'anciennes souvenances en soupirs diaprés insolents confus et venimeux. 
l'audace crapuleuse est imprudence, sublime & enivrante...

latitude. ligne de fuite. clandestine érectile. sédition primitive. effluve capricieux. il a vagué longtemps, et puis plus rien… 

accent incertain rogue magnétisme au petit matin succombe languide... 

en un clignement d'oeil, un monde s'efface...

... alone le vin mauvais aux somptueux festins...

oscillations nocturnes, errances diurnes...
pourquoi m'épargnerais-je ? 

le soupçon sous l'impudence... 

l'égarement est un style...

Le venin est l’antidote. 


néfaste, l'illusion extime se dissipe, enfin... 

latitudes, une provocation, en arcane cambrure…

cette véhémence, un effondrement... 


aimes-tu à sentir ce délicat frisson absence de moment venimeuses séquelles au loin cette onction sacrilège et placide ? 

en ces zones humides où l'insolence du hasard laisse subodorer l'attraction du vide

fragile l'horizon et ses secondes quelques d'éternité exsangues 


porter le coup en un éclat de brute lucidité. 

s'abandonner à l'expiration, ensuite

contemplant une fois encore cette lueur subite et tangentielle
au cristallin abandonnée

boire, avec indolence, quelque parole acide, et l'oeil dessillé...

savourer enfin cette liqueur maléfique, à l'indécente viridité.

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