... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

mercredi 29 juin 2011

le trou & la ville

j'ai toujours avancé de biais, comme interdit, sans même le vouloir, et pourtant donc ainsi, et pourquoi donc encore... leurs regards croisés à peine, on s'imagine fuir, ils se voient bien debout, je me laisse glisser... je ne suis pas là, avec eux, mais à la nuit fébrile, le trou & la ville, et ce rire, un destin.  ne guette rien, palabre... suffoquent enfin, sans rien dans la pénombre... s'enfoncer aussi par-delà  l'hypothèse aléatoire. versatiles, leurs esquisses s'effacent comme leur trace éclipse...  ne point demeurer, surseoir, et déchanter, pour d'autres nuits  sempiternelles...  au loin, étincelles...

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