... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

jeudi 10 novembre 2011

ce talon qui claque...

piège érotique, et petite mise en scène…
(...)
en 1998, aude du pasquier grall entreprend un cycle audiovisuel qu’elle instaure comme un piège poétique, érotique, à la limite peut-être du sensuel et du cruel. pour ce faire, l’artiste met en place un dispositif, un jeu, un rituel, et qui implique de manière tacite un contrat individuel avec elle. un jeune homme plutôt charmant, doux, aimant les femmes mais sans autres qualités particulières est invité à poser devant elle. il se pose et pose là sous l’emprise de sa caméra vidéo, de son appareil photo, d’un micro. elle se maintient hors-cadre, non loin, à l’écart pourtant de tout contact direct, maîtrisant par la parole qui suggère, par un dialogue presque naturel, une situation quelque peu complexe. lui, seul en scène, étonné, exhibé dans sa nudité même, se prend au jeu, lui parle, tisse des propos charnels pour se rapprocher d’elle. curieusement, doucement, le corps du garçon s’offre, se libère, s’épanouit, se réveille…  

un élan, un talonle cycle masculin n°6

j'ai découvert aude du pasquier grall il y a une dizaine d'années, sur france culture... je ne sais ce qu'elle est devenue, mais son cycle masculin interpelle encore...







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