... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

vendredi 31 août 2012

ce que dit la bouche d'ombre...

"Les lignes-torpilles graissant la pierre-à-feu - ATTENTION. COUPEZ. Ce point précis - l'Emprunt-Gramme, le Dictionnaire-Fosse, le métal blanc engloutit le Bilgray's Tropico - escadrille Indienne - Dents de scie abîmèrent le navire - Nulle Part (bribes et fin) rose à oublier (définitivement) - un morcellement du doute - "Vive Qui, Senor ?", voyez, dans les poches des Protagonistes, ici même - avez-vous reçu le télégramme ? - les griffes hétérosexuelles, nacelles-échos - Panama City, 1963 - Faute d'ombre murant le métal timide -. (p.14)

"FROID. FILM. JOURNAL. CINEMA NARCOTIQUE. BORDEL DE FER - j'ai éclaboussé de merde ce genre de de type - n'aime pas les guignols, vu ? déguisements, affectation, saleté, vu ? -chaleureusement ma main se ravala sur 38 -
le sang jaillissait - bouche-à-bouche dans l'urinoir de Nulle Part -
j'ai caressé longtemps ce cadavre, lui fouillant le cul avec un canif, les particules noires d'une nuit défaite - vérifiez votre casino jeune homme, et surtout avec moi, la came c'est mon blot - On a enveloppé le foetus dans une gabardine, et hop ! du vent ! -" (p.47)




" POURQUOI ENVAHIR LA FIGURE DE VERRE ? VITESSES - CHEVAL MOUVEMENT - PELURES SENSIBLES DANS LES GRISAILLES DE CHINATOWN - TEINTES ECHARDES (AVEC QUEL POISON INDIEN ?) - BOSSES ET ATTELLES ET PENTES DE CILS - MOL ET MORT VEILLAIT LES INTIMES AVENIDA VOZ 6 REVISION ET INVENTAIRE DE TOUS LES BLOCS D'INTERSECTIONS -." (p.91)

" METHODE

"Couchez-vous".

Cet ensemble salue le rien. Paysage farouche (comme dans les romans d'avantures) ce rien travesti que je traque depuis 1962 (5 ans déjà) - Quel Gouverneur de l'entendement ? - il était embusqué près du dernier virage, il possédait la carte, il était lié avec Minnesota -

"Levez-vous et répondez".

"Non".

"Vous n'avez aucune chance".

L'absence expliqua aux hommes (et ils furent évacués) - la ville-satellite (Galaxie A8) était un monde - évidemment si les billes en eau revêtaient pour moi une quelconque importance c'était à cause du fonds de pierre -

Crier maintenant ?

Extase empreinte d'absence. Les muscles de l'ombre au secours du temps. Contraction (sulfure-action) nous comptions sur la vie (peut-être) - " (pp 114/115)

extraits de Ce que dit la Bouche d'ombre dans le bronze-étoile d'une tête, Claude Pélieu, in Ce que dit la Bouche d'ombre dans le bronze-étoile d'une tête,  suivi de Dernière Minute électrifiée  (Le Soleil Noir, 1969)


ExistenZ


la vie est un leurre
rien n’existe que quelques données numériques inadéquates.
il n’y a d’apocalypses qu’intimes
seule la peau est une limite.
quand flotte l'incohérence électrique
se déploient des remous
mensongers & fantômes
en leur onde éphémère
les forces telluriques
louent l'asphalte amer
subsistance à l'absurde
quand cet ombre fertile, digitale et unique
s'égare...
rien n'existe que ces données numériques, et blêmes.
je finir difficile – mais bel.

samedi 25 août 2012

shadows...


photogramme extrait du Nosferatu de murnau


photogramme extrait de Silencio de FJ Ossang



photogrammes extraits de Dharma Guns de FJ Ossang


photogramme extrait du Shining de Kubrick


Aussi nous sommes nos sommes d'ombres...

mercredi 22 août 2012

blitz

ton nom est une innocence par-delà des portes pas même étanches commettre l'irréparable n'est rien après la  nécessité et le sacre frôlements & lacérations la contingence blême récidive de l'écho muet à franchir cette zone dans les nuits de l'eau torches vives désespère encor de ces litanies feu de métal oeil et balafre torves le tonnerre inonde disparu le mot d'ordre les irréguliers se perdent en incertaine hâte, sur des tessons on rampe qu'importe la misère on l'a fait mal fait derrière le hasard et ses feux... une paire de claques jamais n'abolira le hasard, voilà l'histoire... seul le crime paie vraiment et non ce visage enfoui et désemparé.  à vide les successions, de bobines égarées en abandons...

mardi 21 août 2012

dada & rock'n roll guerilla...

  

european death winners  MKB fraction provisoire

nous sommes indestructibles...
nous sommes le coeur de la mort...

samedi 18 août 2012

chaos debout

pourriture noble vs empirique merde
l'érosion certaine se perd en fictions palimpsestes
sordide subliminale cette étreinte aride
la nuit vient comme la panique
en oscillation indécente & unique
l'abîme n'est rien par-delà l'éclipse
précis de déconstruction
perméable à la mutilation
de terreurs induites
infinies & infimes
il est toujours un leurre
qui précède l'envie
une matière noire
indécise & subtile
à l'apaisement feint
roide comme l'oraison - funèbre pas même
ainsi s'étire aussi cet orbe de détresse
& d'afflictions en tourments
un horizon fragile
se délite.





vendredi 17 août 2012

jeudi 16 août 2012

hier... ailleurs...

sais le corps, innommable hier
un luxe que l'égarement
qu'il s'évanouisse même
je était loin
incorruptible à peine
cherchant la nuit
aux frontières d'un jour
énergumène
donner ou prendre, alors
tout accord est un leurre
céder pour un-instant
rien
à la façon de voir ébloui
amène encor hier
une injonction 
soutenue
profonde est la somme
de ces craintes fugaces
je pour tu, et cru
sais le corps,
dès qu'hier
en rhizome ainsi, ailleurs...



lundi 13 août 2012

rastaquouère

bouffi airport loin de fin organe de veille insaisissable je reste là pour quelque merveille incommensurable derrière cet instant divague en inattention une fugitive esquisse blême encore ton temps est incertain par ailleurs ambigus ces ébats à l’automne mensonger rassemblent rien pour le pire ou presque soigne ta déréliction à la vue suspecte d’hères dissociés je ne t’attends plus et n’attends plus parmi les vagues que cette semonce dernière et sûre d’à peine cette dictée tu souffres ainsi va ce monde intégré ou diffus ne plus associations nébuleuses intruses absences la soif est une anarchie à la démesure fragile versatiles ils demeurent quand d’autres sont immobiles je n’attends plus que quelque rastaquouère ici ou là peut-être mon temps est cette fin control (or not) son corollaire lâche la fuite comme toujours certains s’enfoncent et d’autres s’envolent en une mécanique honteuse et servile éphémère et sempiternelle soit à peine une amertume…

samedi 11 août 2012

the order of death

this is what you want/this is what you get...

mercredi 8 août 2012

équivoque

le temps n'est rien,
sinon l'éternel abandon,
rien d'autre qu'un incarnat horizon
sensible & délétère
une fièvre incertaine
à l'artère peuplée &
mensongère.
un miroir aveugle
à l'ombre dérobée
parmi des illusions pérennes & tertiaires.
l'errance...
l'errance encor scorie manifeste
de l'infiniment rien, où légion sont ces variations
infimes presque...
les paupières sont lourdes
comme l'attente vaine...
le combat est un leurre
l'avenir , équivoque...



samedi 4 août 2012

seul, ainsi...

à sa mort, on inspecta sa bibliothèque. aucun livre n'avait été lu.