... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

mercredi 31 juillet 2013

médullaire

porté par la désespérance blue line sale il est interstice magnifique las l'empreinte médullaire lente. derrière la salle de bain or, tout n'est pas ce qui brille, j'attends encore hier. l'inélégance est un indice vieil le feu sous quelques lances mensongères... éjaculat dernier l'errance est un calvaire à l'innocence indigne... boule de nerfs. soleils rouges/regards noirs aucun dispositif ne se dérobe. résonance incertaine malgré l'éreintement.
j'attends encore, par-delà la prophétie crasse. et qui sait l'extase ?

éclat infernal

Une fois que le camé n'est plus "couvert", tout ce qui était étouffé par la Came refait surface. A n'importe quel âge, le camé en renonce sera en proie aux émotions paroxystiques de l'enfant ou de l'adolescent. Et la pulsion sexuelle opère un retour en force. Des sexagénaires auront des rêves humides et des orgasmes spontanés (expérience très déplaisante, agaçante, comme on dit en français... à faire grincer des dents). Le lecteur ignorant cela jugera inexplicable la métamorphose de Lee, s'il ne le prend pas pour un schizo. N'oubliez pas, d'autre part, que le syndrome du manque, qui se dénoue de lui-même, n'excède jamais un mois. Et Lee passe par une phase d'éthylisme de nature à exaspérer les pires et les plus dangereux aspects du manque: comportement irréfléchi, pleurnichard, incongru, impossible - en un mot: consternant.

in Queer, William Burroughs, pp. 192/193, trad. Sylvie Durastanti & Christine Lafférière, Christian Bourgois éditeur, collection Titres.

extime

Nus nous sommes hères
L'infini en ce lointain
L'errance est passagère
Le stigmate toxique
Echéances exsangues
Ombre relative
Forces contrarotatives
Souffrance lasse
& invectives
En merde extime...



dimanche 28 juillet 2013

jeudi 25 juillet 2013

plésiausaure, ou mouchoir...

MECONNAIS-TOI
CASSE TON INSTRUMENT
regarde dans le vide
happe cette lueur
Vitalité de chaque instant,
syndrome du temps...
Cette raison à l'hémisphère
aigreur du renoncement
force pure et sobre et merde
LE BEAU EST LA
à portée de main
La seringue même...
INJONCTIONS
et prétention timidité crasse...
ailleurs...



disappointed in the sun

mémento

désespoir limite, après l'étreinte, ce monde rompt. ton angoisse esquive, à l'heure de la campagne glacée. souvenirs là & las, par delà ce chemin contradictoire. demain rien n'existe. monde suspect, par la force des choses... ton absence, mes cendres, et la merde en sursis. triomphe d'ombres indélébiles... des nuits mensongères, alphabet du sommeil,  peuplent nos errances. sous le vent ton attente longue semble fuir sa destinée... souvenances & stigmates  se heurtent. nébuleuse l'esquisse dernière...

vendredi 19 juillet 2013

déséquilibre stable

le possible, venin
lutte incertaine
méthamphétamine
mal ailleurs
gangue lasse
rien va, voire
ton frein la lumière
ton élan la détonation
infinis ce couloir
et cette appréhension
une répulsion, certes
blême et animale
souffle court
miracle lent
dérèglement long hélas
cette errance, même
et ses abandons
un cri comme l'éclair
sauvage l'abstraction
être indigne, encor...

dimanche 14 juillet 2013

B & K


burroughs & kerouac, par ginsberg - 1953

mardi 9 juillet 2013

élastique

rien n'existe que cette vie blême inélégante ta fin certaine inadvertance balafre ma gangue amorphe ta glande longue et lasse l'innocence condamnée en palabres délétères et lasses encor hier menace suis scélérat et plus encore ta fin exhalaisons pénombres parmi les délivrances... quand la foudre menace, son langage à la nuit est indifférence... sexualité style/dire animal/suffocante ta saveur/nocturne et tendre... radicalité de la terre... ton poivre est mon indifférence. encore quelque seconde... hier et au-delà....  langue en bouche élastique. violence du soupir, sans quelque secours. véhémence indolore, soit...

vendredi 5 juillet 2013