... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

samedi 22 novembre 2014

Attise voire...


    pour n'avoir pas réussi à me plonger comme on dit dans le sommeil le somnifère et le tranquillisant n'en demeurent pas moins incrustés dans mes neurones  ils les travaillent sourdement d'où cet état à la fois visqueux et agité fébrile CENTRE DE TORTURE DE LA CIA peu propice à la lucidité requise si je n'avais pas renoncé à l'alcool il y a un mois je n'aurais certainement pas manquer d'ingurgiter deux ou trois whiskies quant à entreprendre de boire cafés sur cafés dans le but d'aiguiser ma conscience  il ne saurait en être question car si je le faisais ma nuit serait définitivement perdue et je ne veux pas qu'elle le soit sinon c'est la journée de demain qui dans son intégralité le sera


     retour sur ma journée
     rentré chez moi j'ai écouté le troisième concerto je n'ai été déçu par aucun de ces mouvements toutefois ce qui a suscité mon enthousiasme le plus vif a été le jeu incroyablement fougueux rageur de serkin dans le rondo terminal je crois que je l'ai rarement ou peut-être jamais entendu interprété ainsi mais ma mémoire auditive se perd il faudra que je réécoute d'autres versions de ce mouvement-là pour en avoir le coeur net il reste que depuis des mois j'éprouve le plus grand mal à écouter de la musique je m'installe sur le canapé PRISONS DU MONDE avec l'intention de me concentrer sur une écoute et puis non au bout de cinq minutes je me lève pour effectuer quelque rangement pour nettoyer la table que sais-je encore bien sûr je garde les oreilles ouvertes sur la musique mais tout se passe comme si j'avais la sensation de perdre mon temps en restant assis une demi-heure trois quarts d'heure ou une heure entière à écouter de la musique avec l'attention requise - DEATH ROWS

      Il suffit

 in Comme Un Fracas, Jacques-Henri Michot, p.144, Al Dante

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