... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

jeudi 31 décembre 2015

Les sabots de Salomé...


à ses torts



(...)

Bleu de nuit.
En bas.
Tapage nocturne.
Deux camps.

L'ennemi repoussé vers le parc.
Monsieur et ses amis (les tenants de Monsieur)
chargés
les bras chargés

des portes démontées.
Voie de faits.
Le fracas des battants de verre. A la volée.
S'écrasent en éclats.

Pots de fleurs. Vases. Potiches. En pièces.
Traces de sang. Sur les marches de marbre.
Plusieurs batailles simultanées.
Chaleur. Temps rapide.
Monsieur et la Mère de ses enfants.

hurlements

JE ME SUICIDE

Voix folles. Démesurées.
Course vers le torrent.

(...)

in Le Bonheur Dans La Nuit ,Hélène Bessette (Laureli/Leo Scheer) pp. 99/100

errance, dérives...

Merdre est rire en pleurs. Intense réfraction après les barycentres. Diagnostic sentir telle lueur. Arrive à point cette déchéance. Après l'élan, trois pas encore ou rien, en la pénombre cacochyme. Savoir cette inhérence, subtile. A chaque instant, errance, dérives... Météore(s) inscrit(s) en cette révolution, lasse, indigne(s). Au sol délivrance après les précipices, non... Parole ultime, quelque carrefour, indignité vacille telle flammèche, merdre.

Lapidation Reflected...


Que fais-tu derrière mon dos ?
Tu traînes ? Tu putes ? Tu salopes ?
Et si tu ne l'a pas fait tu l'as pensé et si tu ne l'as pas pensé moi je l'ai pensé pour toi.


photographie: Man Reflected, Joel Peter Witkin, 2007
texte: Lapidation, Perrine Le Querrec, 2010

A perte de vue...


Donnez-moi des nouvelles données...

samedi 26 décembre 2015

Commande

Ne m'accorde pas de répit, ne me pardonne jamais.
Harcèle mon sang, que chaque cruauté soit toi qui reviens.
Ne me laisse pas dormir, éloigne de moi la paix !
Alors je gagnerai mon royaume
et lentement je naîtrai.
Ne me perds pas comme une musique facile, ne sois pas caresse ni gant,
taille-moi come un silex, désespère-moi.
Garde ton amour humain, ton sourire, tes cheveux. Donne-les.
Que vienne vers moi ta colère sèche d'alumette et d'écailles.
Crie. Vomis du sable dans ma bouche, casse-moi la gueule.
T'ignorer en plein jour m'importe peu
et savoir que tu joues face au soleil et à l'homme.
Partage-le.


Je te demande la dure cérémonie de l'entaille,
ce que personne ne te demande: les épines
jusqu'à l'os. Arrache-moi ce visage infâme,
oblige-moi à crier enfin mon véritable nom.


extrait de Le Nom Innommable,  in Crépuscule d'automne (Ibériques/José Corti), p.156,  Julio Cortazar, traduction de l'espagnol (Argentine): Silvia Baron Supervielle 

Forever Lizzy


Lizzy Mercier Descloux by Richard Hell 1976 or somethin'

jeudi 24 décembre 2015

Abîme...

A la nuit scélérate, encore. A la nuit. A la nuit. Césure... Un cri. Merdre à l'aisselle. Douceur après élan, suspense... Encolure interstices renégade, ailleurs ainsi, hier... Même à l'époque mensongère rance errance... A l'abîme une fin, des marécages.  Parfois savoir être autre... Majuscule imminence au plus tard... Abîme. Par-delà plante anti-héroïne voire... Souvenirs monstres à la pénombre, délicate.

lundi 21 décembre 2015

In the pines (Where did you sleep last night)



Pines can be seen as representing sexuality, death, or loneliness...

Action Pants: Genital Panic, 1969



Valie Export (ph. Peter Hassmann)

dimanche 20 décembre 2015

Confusion, again...


Freezer Burn &... 


samedi 19 décembre 2015

Antéforme

Tenir rien errance inonde
Sons propagés
Après stratosphère
Reflux éphémère violence
Avalanche ou
Savoir hier
A menace autonome
Ecorchée, informe, souvenance
Echo broyé à la pénombre
Vague éclosion tant synonyme
Sombre silence
Ailleurs ainsi fêlure intime
Non
Delà transe scansion
Encore
Connaître la session
Antéforme
Valoir &
Discerner
Après les ecchymoses
Valence,
Labyrinthe panique encor

vendredi 18 décembre 2015

Liées, même...


  Lundi, jour férié, je suis allé au Jardin botanique, puis au restaurant et à la Galerie. Joie et peine, culpabilité et innocence, comme deux mains croisées dans une étreinte que rien ne peut rompre; pour les séparer, il faudrait couper à même la chair, le sang et les os.

in Journal, 8 décembre 1919

Autoportrait, 1932


lundi 14 décembre 2015

Iris

 Norme. Indélébile. Etreinte lasse. Eros. Esprit malin. Défenestration intime. A l'apoastre. Ventre averse errance insane. Roide. A fil tendu rien d'impossible. Imminence abîme.  Blême vestige subir. Parmi les ombres. Cadences lentes. Photométéore. Lointaine injonction savoir anaphore. Iris,

dimanche 13 décembre 2015

samedi 12 décembre 2015

Angles phosphoriques de l'ombre...

 L'anéantissement intermittent des facultés humaines : quoi que votre pensée penchât à supposer, ce ne sont pas là des mots. Du moins, ce ne sont pas des mots comme les autres. Qu'il lève la main, celui qui croirait accomplir un acte juste, en priant quelque bourreau de l'écorcher vivant. Qu'il redresse la tête, avec la volupté du sourire, celui qui, volontairement, offrirait sa poitrine aux balles de la mort. Mes yeux chercheront la marque des cicatrices; mes dix doigts concentreront la totalité de leur à palper soigneusement la chair de cet excentrique; je vérifierai que les éclaboussures de la cervelle ont rejailli sur le satin de mon front. N'est-ce pas qu'un homme, amant d'un pareil martyre, ne se trouverait pas dans l'univers entier ? Je ne connais pas ce que c'est que le rire, c'est vrai, ne l'ayant jamais éprouvé par moi-même. Cependant, quelle imprudence n'y aurait-il pas à soutenir que mes lèvres ne s'élargissent pas, s'il m'était donné de voir celui qui prétendrait que quelque part, cet homme-là existe ? Ce qu'aucun ne souhaiterait pour sa propre existence , m'a été échu par un lot inégal. Ce n'est pas que mon corps nage dans le lac de la douleur; passe alors. Mais l'esprit se dessèche par une réflexion condensée et continuellement tendue; il hurle comme les grenouilles d'un marécage, quand une troupe de flamants voraceset de hérons affamés vient s'abattre sur les joncs de ses bords. Heureux celui qui dort paisiblement dans un lit de plumes, arrachées à l poitrine de l'eider, sans remarquer qu'il se trahit lui-même. Voilà plus de trente ans que je n'ai pas encore dormi. Depuis l'imprononçable jour de ma naissance, j'ai voué aux planches somnifères une haine irréconciliable. c'est moi qui l'ai voulu; que nul ne soit accusé. Vite, que l'on se dépouille du soupçon avorté. Distinguez-vous, sur mon front, cette pâle couronne ? Celle qui la tressa de ses doigts maigres fut la ténacité. tant qu'un reste de sève brûlante coulera dans mes os, comme un torrent de métal fondu, je ne dormirais point. (...)


Isidore Ducasse, aka Comte de Lautréamont... extrait du Chant Cinquième, in Les Champs de Maldoror cf: Oeuvres complètes (José Corti) pp.294/295


jeudi 10 décembre 2015

More...

Atropine merdre
Endorphine erratique
A la morphine élégante mon isthme
Mescaline mie
Ondée passagère
A cette adresse oubliée
Buvard mélancolique
Cauchemar intrinsèque
Principe éhonté
A l'innocence ivre
Du peuple l'Opium
Se liquéfie parmi
Les ombres errances
& cannabiques
D'Ecosse scotch
& pléonasme
Voir malgré barricade
Instinctuelle
Cette essence
Immuable
Et psychotrope
Ici, encore...


dimanche 6 décembre 2015

A la nuit...

Savoir nuit.
Errance longue.
Terreur résiste premiers pas. Noter les vertiges non. Draperie parmi des scènes ainsi. Ma tête cogne. J'offre le refus après l'abandon. Bien avant ses déchets, trier ses sources... Ambulation à la pénombre. Antipathie sélective parmi l'antre, innommable... Maladresse lente, logique extime. A la nuit noire savoir non. Sourdre ainsi après...
Demeure incertaine, à la périphérie. Commotions incultes, partage à la musardise tribute. Passe le temps refoule l'heure. Aller mal en un sens équivoque. Certitude amère, errements grêles. Encore. Lucidité profonde avant les précipices. Partout la cicatrice aimante... Accident l'orage trémulant et ses hémisphères faibles... Au soir, ragtime.
Ivresse insigne.
Obscure lettre.


vendredi 4 décembre 2015

Parafe ardent, lointain

Pourquoi moi ? Pourquoi lui ? (Syncrétique miroir)
Langage. Pornographie. Paraphe(s). 
Ton tournant l'angle mort.
La parole interdite.
Asseoir merdre adiaphorie
Immanence lointaine après l'aube.
Mots t'emmerdent quand sentence
Irradie(nonde)
Déconstruire scansion
Dire encor
Terminer rare licence eros
Nuire au jour nuire au jour
Après les décors finir tunnel
A l'envi rare hécatombe
Délicieuse partie au hasard
Plein centre le vide
Pourquoi moi ? Pourquoi lui ? (Miroir syncrétique)
Par-delà ce néant
A la lune complice
Courbure intime d'espace/temps.




K...

extrait de l'abécédaire - hommage à Deleuze - de Liliane Giraudon à découvrir sur Diacritik

mardi 1 décembre 2015

Tu connais cet état...

  Un matin, Antoine retrouva ces trois mots sur ses lèvres, balbutiés par le sommeil après avoir traversé saharas et océans, chaque syllabe - loué ! - encore imprégnée - soit ! - d'un parfum douceâtre - Dieu ! - qui était peut-être celui du jardin dont il avait été chassé, un jardin qui dans sa mémoire s'appelait encore Pont-Saint-Esprit. Il n'avait pas assez loué Dieu, apparament, préférant adorer une fausse Vierge qui ne serait jamais sa poupée. le réveil indiquait cinq heures dix. Sous ses fenêtres, un camion pila dans un grincement de pistons, et les éclats de voix des éboueurs chassèrent définitivement les bruits pasemés de la nuit. Ses draps, sur lesquels la couverture faisait boule, collaient à son corps transpirant.
  Une image se forma alors devant lui, sur le mur, ou sur sa rétine, il n'aurait su le dire, une image si saccadée dans sa manifestation qu'elle en était presque gaie. Comme au temps du pain maudit, quand il lui suffisait de mâcher un quignon pour décrocher de tout. Un visage ? une fleur ? les deux à la fois, par intermittence ou fusion ? Une ouverture apparut dans la vision, aux bords imprécis, d'où sortit un souffle rauque et, oui, visible, qui aussitôt y retourna, mais pas seul, avec un peu de lui, d'Antoine, mais sans douleur. Bouche rebelle au sein d'une autre bouche, la fisure se mit à tourner, et le mouvement concentrique l'aspira un peu plus, lui dont les membres semblaient exclusivement composés de sable humide. Puis le voyage devint violence, il ne fut plus question ni de vouloir ni de pouvoir, de nouvelles combinaisons entre le monde et lui prirent le relais de sa conscience. Souvenirs et prémonitions comme autant de figures géométriques, toiles tissées hors les lois de la perspective, fantaisies arachnéennes, variations radieuses, vibrantes, avec pour seule ambition la tombée des masques, l'étreinte de la gloire et le décollement des sens. loué soit dieu, vomit-il par à-coups après s'être levé précipitamment, tandis que le battant frappait les deux cloches de son réveil pour annoncer qu'il était midi.
© Patrick Imbert

extrait de Tous les diamants du cielClaro, Actes Sud, pp. 143/144

lundi 30 novembre 2015

Minuit

Minuit,
Miroir,
Revêche,
Refuge,
Mater dolorosa merdre
Cet écran scansion
A l'abandon, interdit
Métal ciel
Un simulacre
Ainsi sempiternel
Révolte invocation
Clarté souveraine
Ton obstacle/sa période
Un entendement
Parmi des univers
Mensongers
Ephémères encor
Ailleurs
Miroir,
Refuge,
Revêche,
Minuit.

dimanche 29 novembre 2015

Sehnsucht


Swanee




poëme de Philippe Soupault, dédié à Jacques Rigaut


vendredi 27 novembre 2015

Pale Blue Eyes


VU &...

Esquive

Fouir insolence
Nuits excroissance
Extime
Roide événement
Sempiternel ou...
A l'abandon cette main,
Esquive
Exploration hémisphères
Intime
Après l'errance lasse
Industrielle musique Darkwave
Finir un commencement blême
A l'obscure distance
Etat de chute - de rein
Elément trouble
Liquide quasi
Ritournelle à vide,
Un univers...



In memoriam 13


Read books, burn flags


vendredi 20 novembre 2015

jeudi 19 novembre 2015

Brume...

Sommeil lointain / Abandon brume / Paradis artificiel / Errance nulle / Ici abattre / Animalcule / Espace Las / Dire ne suffit pas / Espoir d'abîme / Industrielle symphonie / Encore limite / Exubérance floue, ailleurs / Effondrement infini / Telle atmosphère modique / Ombre indécence parmi l'émeute / Enivrement frontière / Flux incertain / Marchand de peur sabote joie de vivre / Salope / Succursale combat / Agonie souveraine / Champ magnétique poëtique échiquier / Diagonale alone / Poids de l'univers / Brûler est briller / Cet égarement vif / Inachèvement défense de mourir / Violence langage / Bien après Ganimède / Encor ainsi

mardi 17 novembre 2015

Atmosphere




Insusceptibles

  Foin de solutions durables, cette fois-ci, c'est au peloton d'exécution, sans tambour, qu'on mène aux petites heures le chômage structurel de masse, pour en terminer matériellement, qu'il s'effondre, et avec la nuée de malheurs individuels et collectifs générés. Génésiques d'ailleurs, lorsqu'on en vient ensuite, sur ce cadavre encore chaud, puant, immonde et déjà vérolé, à pratiquer l'autopsie, ne serait-ce qu'afin d'obtenir par un des médecins au-dessus de tout soupçon que la bestiole est bien morte, et avec elle collatéral aussi, hélas, ce surcroît de population, dont il a fallu se défaire, faisant chuter, par là, la statistique. Précisément, ces hommes et ces femmes insusceptibles d'être remis à l'emploi, on l'a vu morts et sacrifiés maintenant, se comportent, du moins, avec une sobriété admirable tout aussi incapables, trépassés, de fédérer leurs intérêts mais bataillant, néanmoins déjà, pour qu'on distingue, et très soigneusement, leurs mémoires, selon qu'ils étaient fonds transitoire, compensatoire ou indemnisés de longue date, car la lutte commémorative là aussi ne fait que commencer.

extrait de La Loi des Rendements Décroissants, Jérôme Mauche,  p.72, Seuil/Déplacements

Instinct

Savoir alone errance merdre ambiance si... Intensité du signe, interstice(s)... Note rien intime par-delà l'écho... Ouïr hémisphère souffrances limite... Parcours schème(s) circonscription inédite... Te voir; lisière, enfin l'interface. Imaginer l'ancre abandonnée pour garder sauf l'espace - déformé... Corrompre l'atmosphère pour au moins deux secondes même... Humer l'irrespirable, confronter ces biles froides, célébrer l'éphémère, encore ainsi... Finir avec aux lèvres quelque ressentiment, et ce cri sourd, instinct...

Nu à Lausanne, 1979


dimanche 15 novembre 2015

Lonesome Tonight


New Order, Lonesome tonight

Merdre &...

Merdre est un principe
& une évidence
Merdre à la sûreté
& à l'ignorance
Merdre est bel
& le monde emmerde
Merdre est trop boire
& boire encore
Merdre musique
& poësie même
Merdre est blasphème
& insolence
Merdre équitable
& point commerce
Merdre féroce
& sempiternelle
Merdre est latence
& longanimité
Merdre dérive
& véhémence même



mercredi 11 novembre 2015

Les 4 fantastiques


Ce n'est point la poësie qui est en crise, c'est la crise qui est la poësie même

mardi 10 novembre 2015

Délébile...

Nuit Rixe Hémisphère Saigne encor Fuite mensongère Extinction légale Situation amène Lieux publics Indolence lumière infime Mésaise enfouie A l'explosion de signes Ephémères lointains Perte de souvenir Egarement certain Cautériser la plaie Cette étape empreinte En la lignée certaine Délébile série Au scalpel inscrite La mesure malaise Catastrophe misère en un clic Element Souvenir merdre souvenir merdre Où tu es je te suis.

lundi 9 novembre 2015

Epoque

Finir errance discorde
Parfois la lumière une pénombre
Savoir énergumène
Au-delà cette scansion
A l'étirement certain
Démence,
Fréquence lourdes
Lentes
A la fin cet élan
Submersible
En champs indélébiles
S'embrume
Encor après la chair
Exulte
Surgir d'obscurité
Le vide
Faille abyssale
De ligne fuite(s)
En fugue soudaine
Epoque.



jeudi 5 novembre 2015

Pas de grand artiste sans coup de hache

le décousu l'asyntaxie les néologismes les jeux avec les signifiants fragments ou déplacés tmèse hyperbate lipogrammes les calembours attestent un trouble profond des articulations phrastiques complexes un brouillage ludique de la communication toutefois en quelques cas privilégiés par l'effet du repli du langage sur lui-même la fonction poëtique se trouve singulièrement exaltée l'exigence rationnelle d'un code père (moins) lourdement remplissant intarissablement les interstices et les marges des résultats éblouissants mais fragiles une puissance têtue restant en réserve



le difficultueux déchiffrement des mots et des phrases j'avais nettement l'impression d'avoir la tête dans un noeud coulant suffoquer la table de multiplication plus obscure qu'un oracle un envol de pigeons sur la gauche la folie du sens ou le laissé pour compte as somehow anyhow they moved on more or less here sens dessus dessous le 6 le 7 le 8 le 9 je suis passée par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel un autre genre subjectif c'est toujours décrit respect code copyright démembré par commotion pour relever une phrase rien n'est épargné rien à raconter rien à dire




in Eros Pécadille, pp. 68/69, Laure Limongi, Al Dante

Poétesse & par ailleurs éditrice de l'oeuvre sublime d'Hélène Bessette, entre autres - Céline Minard, Raymond Federman, Julien d'Abrigeon, Béatrice Cussol, Claire Guezengar ou Billy Corgan, voire...

samedi 31 octobre 2015

Sombrevoyance

Ignorer temps de latence instinctuelle état de chute sombrevoyance cette vie pour la tienne démence s'égarer en chemin jamais vivre exaspère merdre n'être rien que cet autre pas même dériver en conscience encore quelques mètres avant ce débarras...

Quatre femmes endormies


Lee Miller, Ady Fidelin, Nusch Eluard, Leonora Carrington
Photographie: Roland Penrose
Surréalisme

Séance de rêve éveillé


Man Ray, Séance de rêve éveillé, 1924
Starring: Max Morise, Roger Vitrac, Jacques-André Boiffard, André Breton, Paul Eluard, Pierre Naville, Giorgio de Chirico, Philippe Soupault, Jacques Baron, Robert Desnos, Simone Kahn Breton
Surréalisme


Le texte

Identité de l'instant / A l'errement ainsi / Excès du corps / Disparition / Mouvement de lecture, traverse / Labiale indolence / Le texte / Prolongement de la main / à pierre commencement murmure(s) / Ondulatoire élan / Extime dimension / Plissure ressassée / Induite / encor quelque instant ce doute / Rien n'existe que la nuit...    

jeudi 29 octobre 2015

The Velvet Underground & Nico





Merdre.

Catharsis...

La nuit est sa lèvre attraction/Noircir, cette balade lasse/Un frisson, abréaction/Menace écume vassale/Caresse au corps/Intimes doléances/Baise insignifiance ainsi/Encore quelque seconde/Prudence/Jusqu'à l'impossible élan/Dangers voire/Univers/D'espace espèces mensongères/Tout disparaît horizon tangue/Inscrire un temps en cette errance/Parfois/Silence monde marqué par ces frissons/Tourments incessants par-delà les tempes/Au soir, préférer l'esquive à cet écueil/A l'os, cette histoire d'omphale/Scintillement overdose/Verticalité du visible/Identité nulle part poussières/Eternité de l'instant...

mercredi 28 octobre 2015

Antéchrist coiffé d'un entonnoir de gramophone

extrait de Propos Amorphes



Gnosiennes


compositeur : Erik Satie 
interprète : Daniel Varsano

lundi 26 octobre 2015

Simulacre

Sentiment diffus
Paysages
Oeil humain
Devenir langage
Ou
Instinct(s)
Partielle indolence
Latence
Lien
A cette imminence
Rien
De contrées lointaine
En paracousies
Stupéfactions
& Limites même
Itération
Après cette fin
Légendes urbaines
A l'éclosion
Simulacre


samedi 24 octobre 2015

Convulsion

Nous n'avons fait qu'errance/siècles incertains/s'oublier même encor/par-delà libations nos rotations contraires/pire en mieux, avant/barricades fécondes/élan d'itinérance/telle fin vagabonde/nos cieux hésitants/restent nos alliés/nous avançons aveugles/en un champ éreinté/à la nuit redoutable/dis-moi quelque instant/où sont nos avalanches/perturbations lascives/souvenirs d'étincelle/innocence passée/convulsion/bouches d'ombre/de fièvres en dérélictions/fantômes errements...

vendredi 23 octobre 2015

Londres, 1980


Chrissie Hynde, Debbie Harry,Viv Albertine, Siouxie Sioux
Poly Styrene, Pauline Black

Photographie: Michael Putland

mercredi 21 octobre 2015

Lettre de Molinier à Mansour, 10 janvier 1956


Joyce Mansour, être fluide, aérien, éveille la sensation d'une chute "ascendante" que l'on voudrait sans fin. Indéfini si précieux dans l'étrange qu'il fait sourdre un impérieux désir bien au-delà du coït.



If...




lundi 19 octobre 2015

dimanche 18 octobre 2015

Créatures...

Créatures... Paupières d'ombre.
Silices tendres à la pénombre.
Rien n'existe depuis...
S'étale amène ton absence
Née maligne, l'éternité de l'instant
Par ici, tout ce vide, latent
Molle montre solitude légende
Toits de Frisco monde même
Après l'unième, intentions
Soleil noir cauchemar erratique.




samedi 17 octobre 2015

Intempérance

Fantasque adolescence; verge & vulve l'espace, sommeil infini enfonce l'extase, morsures démesures involontaires, en rêve y croire, après... Ta membrane frémissante - convulsions démentes encore désespère assez... Frissons indolents, masque à l'absence pour rien et pour tout tentation odieuse térébrante atmosphère... parois voluptueuses, douceur, ensuite zone lente dorsale épine amène presque... ton horizon pâleur à d'autres hémisphères... Être là, ainsi...

jeudi 15 octobre 2015

La contre allée


Alain Bashung - Aucun express par SebMollier

Impudence...

Crier non cellule par-delà errance encore fragments d'abîme convulsion(s) menace élan atmosphère socialement inapte latence inonde grisâtre l'ignorance crasse innocence selfie partout l'amertume délie les langues étranges & mensongères finir ici électrique problème incohérence ainsi métal froid la nuit évidence éphémère anonyme miroir par instant panse main courante ou... Un soir parmi les errements licence amène violence à l'autre hémisphère encontre ivre.... Complaisance merdre lente ou lasse adoncques; parmi cela nom, à la nuit... Dérive amène ou... Quelque instant... A l'atome fission par-delà inaction du plomb après esthète & déambulation... Voire...

mercredi 14 octobre 2015

Culte du cargo






Cargo culte, Histoire de Melody Nelson

Cléo, dérives

Souvenance intime
Ton errance
Mon vertige
Ta surface
Mon estime
Tu t'accroches
Je tends mon poing
Et par-delà...
Incandescents des bouts de toi
Au soir scintillent
Ta parole
Ton espace
Ton rire
Cette nuit.
Figée, mouvante, je te suis
Encore
Jusqu'à l'abîme
Ce désir ardent
Que rien n'illumine
Sauf toi.

samedi 10 octobre 2015

Nunc

Merde
Intranquilité


jeudi 8 octobre 2015

Neighborhood


#1 (Tunnels)


#2 (Laïka)


#3 (Power Out)



#4 (Kettles)

mercredi 7 octobre 2015

Surréalistes même


Photographie inédite du groupe Surréaliste avec notamment Dali, Gala et Eluard...

dimanche 4 octobre 2015

Pèlerin

Ma fureur ton mystère
Ces élans telluriques
Ténébreux
Et fragiles
Thaumaturge
En ces vies endorphines
Mon errance est tienne
Après le soir
Ailleurs est là 
Quand je te cède
Amène
Quelque élément de mon désir ardent
Mon trouble est souverain
A l'accolade
Flamme immanence
Quand je te sens
Impatiente
Je serai ton catéchumène.

le désir, la peur.


  Toujours la même pensée, le désir, la peur. Je suis cependant plus calme que d'habitude, comme si une grande transformation était en train de s'accomplir dont je serais le frémissement lointain. C'est trop dire.

in Journal,  6 Juillet 1919

mercredi 30 septembre 2015

Cléo &

Qu'elle est admirable, cette invitation au voyage...

Plus je te lis, plus tu me lies.

Tes méandres coudoyer

Zone d'ombre(s) à découvrir encor

A mes lèvres ton enchère

Une lente oraison

Accorte & exaltante 

Te voir ainsi énergumène

Tes empreintes inscrites

En ma chair enivrée

Toujours j'opinerai...

Toujours

Répondre aux questions que personne ne pose.

mardi 29 septembre 2015

Cruise me...


Deranged...

Marbre(s)

Par-delà caresses métal froid. Cet élan ta distance l'atome. Voir le temps ne suffit pas. Sur le ventre, écarlate, cicatrice lasse. S'égarer certes, par instant. A la nuit, relents de licence amère... Insane cassement en bourrasques menaces. Je te sais fièvre même après l'histoire délicate: caniveau échalas cette seconde tense, à l'extrême fin d'un début d'errance... Ailleurs opère magie délétère ou...  Savoir rien merdre flamme; encore...

Abîme.


Or, quand ton regard pénètre longtemps au fond de l'abîme, l'abîme, lui aussi, pénètre en toi.
(Nietzsche, Par-delà le bien et le mal, extrait de l'aphorisme 146, traduction de l'allemand: Henri Albert, revue par Marc Sautet)

dimanche 27 septembre 2015

32° Celsius

88 degrees  & my armpit hair officialy out of control

samedi 26 septembre 2015

mercredi 23 septembre 2015

Barnum désordre

à la fin du monde qui me repousse, j'affirme:
ta légende est lasse
temps mort indélicat & constant
j'observe ce néant de l'alcôve côtière

ordonner quémander ces quelques seringues
comprendre le temps qu'il ne fait plus

hors la mort sans contrainte: corruption corruption
filon abandonné avant que même

fragment/chaos à l'atmosphère en lustres lents
quand vent(s) contraire(s)

mélange d'alcools bruts & de fumées amères
ici-là

écoute la sentence
en quelque lieu étrange
partout elle te ramène
incrustée en ton oeil/exaltation brumaire

boire ces paroles & cette liqueur étrangère
ivresse encor
de rage pivoter et sur son axe même
besoin de toi(t)
envie de rien déjà beaucoup pêle-mêle

interdites sessions
scansions après scansions un barnum tant désordre


mardi 22 septembre 2015

In it for disorder


Autoportrait au masque, Septembre 2015

Cheville lâche...


Saint-tropez, France, 1978
photographie: Elliot Erwitt

dimanche 20 septembre 2015

Cavalcade

Rien n'existe que l'errance forme d'innocence diffractée au-delà du réel substance lente artificielle encor à distance métaphore ailleurs aussi parmi venelles dancing élan(s) et autres ronces écart palpable à la pénombre ainsi ce spectre décompose un fragment d'incandescence lointain aucune aisance après-demain le silence d'acier intense après les morts fragile cette entreprise révolution(s) alerte blême affliction frimas après la zone cavalcade inhérence limite comme anéanti kyrielle un sursis en cet espace d'ombre la vie après la vie...

Caravane


Fontaine meets Jones...

Merdre


Jacques Vaché Dans le sillage du météore désinvolte: lettres de guerre 1915/1918 (poësie/points) p.153 extrait de la lettre du 04.06.1917 à Théodore Fraenkel

samedi 19 septembre 2015

La société du spectacle - film




Immense accumulation de spectacles...

jeudi 17 septembre 2015

Eden eden

Résistance à l'extime errance longue ou savoir ton nom... Après représailles, marasme indistinct, toujours le sang des autres. Nos errements/cette tristesse. Rien n'existe ailleurs sinon. Révérences insignes. Quand chefs tolèrent aliénation même. Détruire l'entremise amène toujours. Oeil frotté par-delà ce mur, humain.  A la fin de l'errance feue par-delà l'existence ou... Savoir hier, après-demain. Lâche après l'oraison, larmes incertaines; quand sexe humide, inhérence à l'hémistiche même... Parcourt encor, à l'horizon...

mercredi 9 septembre 2015

Horizons

Alcool paradoxe ailleurs élixir là l'errance... Vie(s) parallèle(s) évanescence, ou... Avoir foie quelle stupéfaction encore ici même hier... Voir défonce dénonce merdre. Temps retrouvé par miettes, même... Après les virulences, résistances ou... Fracas auprès tel autre, au-delà de minuit. Boire à l'étreinte énergumène bien après la vie...  Fantôme(s) vertige(s) à la menterie élan. Longtemps encor quelles ruines, otages du béton. Calices à la longue la crypte à la suite. Vivre sans la vie... Ou pire... Voir celle cicatrice sourire... Après l'horizon, cette couleur intestine, encor... Des événements circonvenus par-delà séduire.

mardi 8 septembre 2015

Venus In Furs


rien compris, suis d'accord...


merdre

Portrait de famille...


(Terre: pas même un pixel)

mégarde (stade 3)

explique errance
stade trois
personne sait
rien faire
voir hier
cet élan
conversion
codicille
train fugace
phalanstère
à même encore
état des enfers,
sérac amer
tant zones
lasses d'ombre
infections
& menaces
à l'air libre
fissile
parmi tant
distractions
(d'autres) ministères
mégarde
encore cette alerte.


dimanche 6 septembre 2015

Vertige

Envenime vie Ivresse intestine Latence      Impression(s) d'errance     Phrases amènes quelle distance    Voir à la nuit défigurée quelque instant cette caresse     Limbes de pensée pénultième     Irradie l'oraison à l'horizon de tous les événements libération/lumière vitesses mensongères encor en fuite mourir indu merdre 

vendredi 4 septembre 2015

In Memoriam, D.R.




Ni debout ni assis je ne puis être autrement
Que jaloux - mais mes vers furent longs mon
Doigt quand ton arc est si fort te casserait
Vraisemblablement le pubis " bien qu'aussitôt
chu" tantôt il se propose l'une comme une al-
comme une extennsion d'altercation, tantôt sa
besogne le fait incliner tout contre les inci-
sions en forme de cuisse qu'il a faites dans le
bois. C'est une commande et la seule parmi les
Langues vivantes, celle qui brosse contre les
Degrés qui mènent à la vierges des marins puis au
Blockhaus (casemate on dit ici) et au labyrin-
the au nez à l'ardoise, oviducte recherche en
Tout l'essence infiniment belle qui une fois
Vraiment déployée empêchera que mes libertés
n'aient le produit suivant: je suis derrière
Un mur et depuis l'autre côté on me couvre de
Pierres (lapidation rituelle, cherchez la cy-
priote ou la berbère, feu Lalie) mais c'est
Elle qui meurt atteinte de plus de deux jets.
-----yant jeté des coups d'oeil sur sa nu-
Que étincelante j'osai m'empare (rectifi-
cation: j'osai m'emparer) d'une cloche en
forme de missel ensu. "Rien les pensers, les
Soupirs et les larmes, rien mes discours qu'
On voudrait semer en ces lieux ( en ces lieux
------------ouleur, blâme, échange même de
Textes ou les capitales (CAPITALES, hein) tou-
Jours à yeux de goujon, me suis-je assez fichu
D'elles toutes. Heureuses ou Lunes ou Endymion
Une leçon par jour sur le paratonnerre
Aurait aussi bien fait l'affaire


Denis Roche (21 novembre 1937/2 septembre 2015) Le Mécrit in La Poësie est inadmissible, Seuil, p.478/479

mardi 1 septembre 2015

samedi 29 août 2015

Abîme

Bordel d'ombres passage d'ambre variations lentes champs d'implosion s'emporte encor cette querelle...

jeudi 27 août 2015

Créance

Rien
De sang
Créance
Alternative
Instinctuelle
Mortelle par-delà
Errance
Phénomène(s)
Anamnèse
Amertume quand merdre énergumène
Ignorance égarées les souvenances
Bitume las
Randonnée(s)
Tel lointain
Cet hémisphère
Absconse
Ton éloge
Mon ombre
Mensongère

Merdre et...

Ne suis pas fait
Pour cette vie
N'en ai point d'autre
Cela est merdre et...

dimanche 23 août 2015

Ainsi, des roues


Il n'y a pas de cercle de la Sagesse.




















La sagesse est de connaître comme sa loi le mouvement nécessaire des cinq cercles. 


Jean-Paul Michel, Défends-toi, Beauté violente, Flammarion, pp.33/34

jeudi 20 août 2015

Cortège

Petit à petit rien vient. L'autre est cette errance équivoque. Compagnon d'infortune. Sa colère éteinte s'étend à l'infini, presque... Savoir non jusqu'au même...Etanchéité des lignes, mercenaires. Mourir de haine incertaine, et puis... Errements humains. Des nuits vaines en ce miroir, traces infimes... Encor un corps qui vibre, mensonger... Trahison certes. Pareille à cette procession, concentrée ou diffuse, puis intégrée, béate...

mardi 18 août 2015

Corps amoureux, couche...



Et si tout était d'un seul coup englouti dans la dévoration calme de ce bout de monde, et que plus jamais je n'avais  besoin de partir , comme lorsqu'on sort d'une ville et qu'on éteint les premières forêts. Comme dans cet espace pareil à une maison, où quelque chose pourrait se passer peut-être bien, s'entrouvrir, s'éclairer.

Il vient de pleuvoir abondamment, pendant quelques minutes. Les oiseaux ont perdu leur forme après avoir perdu leur couleur. Ce qui se passe ensuite m'échappe presque entièrement. 

in Comme un morceau de nuit, découpé dans son étoffe, Déborah Heissler, Cheyne Editeur, p.16

Obscur sujet du désir...






poëtesse: Nadège Costa

lundi 17 août 2015

Givre commun

Poussières d'amertume languide mourir d'automne merdre menaces après le vide incandescent gouffre fureur notre vie quand ? Hier ainsi, avalanche(s). Genre humain certes amarcord voire une vie mensongère presque. Ignorance lente & féconde. Ailleurs ainsi réminiscences. Encore une onde, indécise... Frimas intimes conversions Sommes errances abandon même Rage sang sombre hémisphère scansion... à l'intense minute, non. Inhérence limite,

vendredi 14 août 2015

MediasRes

Suis rien sais pas suis rien sais pas suis rien sais pas... à l'interstice. Errance, hémistiche... merdre. Dormir non, vacarme tantôt. Insolence dernière. Matin vient, encore hier à l'aube... Limite mourir idiot morne alternative. Fois dernière temple ivresse longtemps. MediasRes acrobate ou... Courbe encor à l'instant. Savoir sublime merdre. Ailleurs distance frôle l'avalanche... Perspective univers démence. Une heure hier...

mercredi 12 août 2015

gorge au travers...


(...) quand je pense que tu pars pour partir et que la porte vient de se fermer que la rue abuse de ton cul comme je voudrais encore que tu le fasses du mien que tu m'abaisses encore comme je voudrais ton cul et que du mien tu abuses comme tu n'aurais pas encore fait comme je voudrais jusqu'au bout comme je voudrais que tu m'uses et que tu laisses à rien comme tout cela a été fait et qu'il faudrait encore refaire comme je ne me lasserais pas que cela se refasse comme il faudrait tout mettre de ton corps dans le mien du sexe au doigt et au poing comme finalement tu es parti trop vite comme je voudrais que tu m'abuses et m'uses encore et me laisses à rien qu'il te faudrait revenir et m'abaisser et me gorger et me mettre jusqu'à me défaire de ton bout que je voudrais encore sentir et qu'il faudrait qu'il me reste en travers de la gorge de toi et au ventre me manque (...)

Quelque Chose, pp 21/23 (Al Dante) Amandine André