... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

mercredi 25 mars 2015

Cuivre


Coaltar...

S'étale l'ombre comme elle choit, cet asphalte. Ici même, à l'ailleurs prospère. Savoir certes, n'attendre pas. A nul autre pareil, ton hémisphère, cérébral. Espérer la nuit, puis... Boire un vin mauvais & ses paroles, amènes. Etre fol après tout. Elle se dessine en un éclair de brute lucidité. Encor. Ne le sais que trop, à l'entité. Par-delà ces scènes, eccéités - tant mensongères. Navigue à vue quand la mer morte irradie. Macadam las en sait l'essence. Brûler. Boire. Innocence ou... Mon masque ton coaltar. Pour rien ainsi ta désinence. Toujours pénombre à chute lente...

lundi 23 mars 2015

attendre, voire...

extérieur nuit errance amène insolence insane insomnie après l'apparence s'étale l'ombre avec envie savoir l'histoire égare ainsi transversal ton sursis parmi les clartés captieuses venimeuses nos fantaisies frasques éphémères après caprice même merdre ainsi à l'ignorance fugitive après les temps intenses nos nuits robes d'ambre élans dolants hier clique aspire au condouloir tel est le spasme au-delà du champ tant magnétique expert enfin après le vide érythréen ou pire - savoir encor cet hémisphère, ainsi... attendre, voire...

Portrait #2


vendredi 20 mars 2015

létale

à la nuit létale quand bien quelque hémisphère à l'espace rempli de vide à perdre haleine encor un combat lacrymal à l'aune désarticulé solitaire invasion à l'errement hostile en ce piétinement à la gloire du vide encor quelque élément incompris ou serein le vide est indécis la bourse souveraine quand ici quelque accord errance fumigène par-delà les tourments nos zones mensongères à l'interrogation lasse après cette voyelle merdre l'incompétence est-ce la fin  après lignes de fuite cette errance ou extinction... haleine non ou pire voire... contours las après quelques secondes encore ainsi palabre d'ombres... voir encor après l'oeil, quelque errance

mercredi 18 mars 2015

Lost Control...



désastre(s)

ainsi finir fol
telle tête à l'épée
ton coeur la sienne
errance encore
par-delà ses désirs
en sa bouche envenime
une plaie première
justice berne
après rebellion
inerte
non
voire
encore
à l'horizon
désastre(s)
après rebellion
justice berne
& plaie primale
en son venin
séduisant en vain
dédale avant la nuit
en son sein mauvais sang
et ton fer amygdale
fol achever ainsi.

mardi 17 mars 2015

dimanche 15 mars 2015

Un néant brillant...



LE VENT D'APRES
LE VENT D'AVANT

Depuis jamais 
Je sais toujours
Souvenir d'avenir après tout vie révolue
Prévision d'autrefois d'avent tout mouvement
Avant que soit
Le premier mouvement le vent 
Pour quel crime immense inconnu
D'un juge qui n'est que moi-même
Ma condamnation au présent à perpétuité
Eternité
Depuis jamais
Je sais toujours
Prévoir me souvenir du vent qui vient de plus loin que la lune
Et les étoiles
Le vent de bêtes légion
Qui plisse du plus loin que l'humaine illusion de tout l'espace oblong
Le vent de bêtes et de griffes
Qui hurlent dans les caves du ciel
Déchirent des lambeaux de soie noire aux parois supérieures de l'éther
Le vent qui vient du plus loin que tout l'espace plein
Le granit d'un seul grain de granit
Granit sans grains
Le granit plein
Le vent qui vient de plus loin que l'éternelle limite
Où le marbre est perméable au tulle
Et les étoiles alvéoles perméables à l'éther dentelles
Le vent qui n'a jamais dépassé
L'ourlet croquant de mon oreille
Le vent qui n'a jamais pénétré sous mon crâne
Jamais fait résonner les grottes de mes tempes
Le vent qui secoue l'étendue onduleuse de tout
Mais le vent qui ne peut secouer moi le vide
Le trou d'absence dans le monde
Le défaut du cristal le crachat de l'émeraude
l'entonnoir le trou


Espace que détient mon corps statufié dans l'espace
Mon corps est le seul lieu où je ne me sais pas
Le seul lieu où je ne sois pas
Moi qui suit le vent d'avant tout mouvement
Le vent vivant après toute vie révolue
Le vent qui vient du plus loin que la forme oculaire de l'infini de l'homme
Limite de souffrance la peau la seule opacité
Nuit de tambour increvable
Que les volcans du vent fassent éclater mon crâne
Retournez-moi comme un gant
Dévaginez-moi jetez-moi nu tout vif écorché à l'amour souterrain de l'ombre de l'envers du monde


Arrachez la viande de mes joues
Pour que je voie enfin mon rire de mort

extrait de Le Vide Et Le Vent, pp. 91/92





JE VEUX ETRE CONFONDU...
OU
LA HALTE DU PROPHETE

à Claude Sernet

Vous vous trompez je ne suis pas celui qui monte
Je suis l'autre toujours celui qu'on attend pas
Ma face sous le masque rouge gloire et honte
Tourne au vent que je veux pour seule guide à mes pas
J'assumerai l'immobilité des statues
Sous la colère de l'orage aux gestes tors
Qui rompt au sol vos fronts ruines abattues
Mais me laisse debout n'ayant raison ni tort
Qu'espérez-vous de moi seul droit dans la tourmente
Terriblement absent roide et froid sans sommeil
Pour parler aux vieux morts il faut trouver la fente 
Par où filtre un rayon noir de l'autre soleil
Et si je tombe avant le soir sur la grand'route
La face contre terre et les deux bras en croix
Du fond de tout l'influx de force sourd en moi
Je me redresserai pour la nuit des déroutes
Et je remonterai vers vous comme la voix
Des grandes eaux hurlant sous les nocturnes voûtes
Avant l'heure et le signe advenus laissez-moi
Laissez-moi seul vous tous qui niez le prophète
Trabsmuant toute vie en un retournement
Du sens illuminé par d'immortels tourments
Laissez-moi dans le vide atroce de ma tête
Confondant confondu confondu confondant 

extrait de Le Miroir Noir, pp.102/103

in  La Vie l'Amour la Mort le Vide et le Vent, Roger Gilbert-Lecomte (Poësie/Gallimard)

Psychic Know-How


GVSB rules...

samedi 14 mars 2015

remorque

te revoir insolite sol/air solitaire à la suite en arcanes l'énigme lente infuse après les temps absurdes affût les éphémères et cette errance lisse flagrance lasse encore cet élément d'incomplétude sinon l'aimant de mensonge hère ainsi des traces nettes au hasard accort ton hémisphère remorque ailleurs est ici désinvolte après la vie soleil axe délaissé encor contre-allée ton envie même laisse élan savoir en dôme d'ombre...

vendredi 13 mars 2015

boréal & austral

soutenir l'héroïne bien après l'arnica en sa veine subite un courant délicat marginal à la rive derrière les fumées illusion subreptice errance irréfragable savoir cette limite n'existe même pas gravite et puis maraude en cet instant certain lasse la métaphore comme encor l'atmosphère aïeule corydrane hématome fidèle boréal & austral balade mensongère difficulté extime par-delà la limite cette épreuve un tombeau bien avant son semestre attendre ce moment d'inanité extrême savoir encor l'élan et la vengeance amère quand ce spot édifiant éclate à perdre haleine une ligne et ce temps vagabond quand bien même ou non ou certes même encore est effarant.

mercredi 11 mars 2015

Seppuku

Qui porte le squelette, mental et familial ? Nuls dieux sous les plafonds  - et le plafond regarde ailleurs. Elle devra s'en aller aussi - s'en ira - elle s'en va - elle est partie déjà, avec, dans l'à-rebours. Le reste de l'amour oblige. Les taches sur la peau. Les rides qui se creusent. Et ceux qui chantent les hauts faits - le chevalier sans maître, le rônin, le vagueur, ses quarante-six complices et les quarante-six épouses d'Edo. Archers ! Coup de gong ! Raconte l'aventure: Kotsuké no Suké double une femme et son dernier, maîtrisé, seize tués, et vingt-deux blessés. Voilà comment ils chantent. A courir en avant, à moins de disparaître. Les moines aveugles disent: son lit est encore chaud, sent le lâche. Dans la tapisserie, passez, cour intérieure - vers la cabane: l'homme-poignard dans le charbon, le bois, bondissant. Des gestes se mélangent, jusqu'au suicide ritualisé - seppuku. Jusqu'à la rangée de cadavres, face à la tombe du maître. En attendant la réincarnation. Et c'est là qu'elle viendra, dans la voix qui ne cesse de crier contre tout ce qui vague, l'Impermanent qui reviendra peut-être - qui ne reviendra pas.

extrait de Histoire du Négatif, 2. La femme du vagueur in Les Gestes Impossibles (Flammarion) p.85, Pierre Vinclair

lundi 9 mars 2015

confusion is next


extrait de l'album Confusion Is Sex (1983)

solitaire

Circonvenir ainsi météore par-delà hématome circonscrit rien n'existe après l'aube au destin blême errance pâle tréponème après métaphore élan encor ou ignorance hélas iliade enfin destin savoir lasse cette attente hier à l'horizon - suicide lent - des événements funeste misérable mémoire en ellipse creusée confusion connexe meilleure en pire une ivresse du vide vertige incertain effarante lubie à l'audace vaine finir ensuite inélégance après les ans indécis solitaire mélange manganèse ce qui est solennel à blâmer même ici quel est cet hémisphère et quels sont ces sursis...

vendredi 6 mars 2015

paracetamol

moracestamor peauêteslanguelasse avantgardepostavenir sombrerdensonsenlasse êtreseulivre etpourtant pasansboire baladeligament étirementencor àlautrhémisphèremerdre croirerien buildingatteste clémencebasse uncorpsetcetécrou parallèle&piped encor ainsi ailleursencor marasmelongélan àlinhérencettefin merdiquoù... encore ou la fin scélérate.

mardi 3 mars 2015

du côté du fleuve...


 Jusqu'ici je n'ai pas noté les choses décisives, le fleuve que je suis forme encore deux bras. Le travail qui m'attend est énorme.

in Journal, 10 novembre 1917