... MAIS ELLE PERDURE, LA FOLIE

photographie: mat jacob

samedi 29 août 2015

Abîme

Bordel d'ombres passage d'ambre variations lentes champs d'implosion s'emporte encor cette querelle...

jeudi 27 août 2015

Créance

Rien
De sang
Créance
Alternative
Instinctuelle
Mortelle par-delà
Errance
Phénomène(s)
Anamnèse
Amertume quand merdre énergumène
Ignorance égarées les souvenances
Bitume las
Randonnée(s)
Tel lointain
Cet hémisphère
Absconse
Ton éloge
Mon ombre
Mensongère

Merdre et...

Ne suis pas fait
Pour cette vie
N'en ai point d'autre
Cela est merdre et...

dimanche 23 août 2015

Ainsi, des roues


Il n'y a pas de cercle de la Sagesse.




















La sagesse est de connaître comme sa loi le mouvement nécessaire des cinq cercles. 


Jean-Paul Michel, Défends-toi, Beauté violente, Flammarion, pp.33/34

jeudi 20 août 2015

Cortège

Petit à petit rien vient. L'autre est cette errance équivoque. Compagnon d'infortune. Sa colère éteinte s'étend à l'infini, presque... Savoir non jusqu'au même...Etanchéité des lignes, mercenaires. Mourir de haine incertaine, et puis... Errements humains. Des nuits vaines en ce miroir, traces infimes... Encor un corps qui vibre, mensonger... Trahison certes. Pareille à cette procession, concentrée ou diffuse, puis intégrée, béate...

mardi 18 août 2015

Corps amoureux, couche...



Et si tout était d'un seul coup englouti dans la dévoration calme de ce bout de monde, et que plus jamais je n'avais  besoin de partir , comme lorsqu'on sort d'une ville et qu'on éteint les premières forêts. Comme dans cet espace pareil à une maison, où quelque chose pourrait se passer peut-être bien, s'entrouvrir, s'éclairer.

Il vient de pleuvoir abondamment, pendant quelques minutes. Les oiseaux ont perdu leur forme après avoir perdu leur couleur. Ce qui se passe ensuite m'échappe presque entièrement. 

in Comme un morceau de nuit, découpé dans son étoffe, Déborah Heissler, Cheyne Editeur, p.16

Obscur sujet du désir...






poëtesse: Nadège Costa

lundi 17 août 2015

Givre commun

Poussières d'amertume languide mourir d'automne merdre menaces après le vide incandescent gouffre fureur notre vie quand ? Hier ainsi, avalanche(s). Genre humain certes amarcord voire une vie mensongère presque. Ignorance lente & féconde. Ailleurs ainsi réminiscences. Encore une onde, indécise... Frimas intimes conversions Sommes errances abandon même Rage sang sombre hémisphère scansion... à l'intense minute, non. Inhérence limite,

vendredi 14 août 2015

MediasRes

Suis rien sais pas suis rien sais pas suis rien sais pas... à l'interstice. Errance, hémistiche... merdre. Dormir non, vacarme tantôt. Insolence dernière. Matin vient, encore hier à l'aube... Limite mourir idiot morne alternative. Fois dernière temple ivresse longtemps. MediasRes acrobate ou... Courbe encor à l'instant. Savoir sublime merdre. Ailleurs distance frôle l'avalanche... Perspective univers démence. Une heure hier...

mercredi 12 août 2015

gorge au travers...


(...) quand je pense que tu pars pour partir et que la porte vient de se fermer que la rue abuse de ton cul comme je voudrais encore que tu le fasses du mien que tu m'abaisses encore comme je voudrais ton cul et que du mien tu abuses comme tu n'aurais pas encore fait comme je voudrais jusqu'au bout comme je voudrais que tu m'uses et que tu laisses à rien comme tout cela a été fait et qu'il faudrait encore refaire comme je ne me lasserais pas que cela se refasse comme il faudrait tout mettre de ton corps dans le mien du sexe au doigt et au poing comme finalement tu es parti trop vite comme je voudrais que tu m'abuses et m'uses encore et me laisses à rien qu'il te faudrait revenir et m'abaisser et me gorger et me mettre jusqu'à me défaire de ton bout que je voudrais encore sentir et qu'il faudrait qu'il me reste en travers de la gorge de toi et au ventre me manque (...)

Quelque Chose, pp 21/23 (Al Dante) Amandine André

excipit

Poison partout, même hier... Latérale insane, parmi vous, merdre... Ne plus dormir, encor... Transparence incertaine éléments bleuâtres... corps fragile ou... interdites métaphores. Après parterre(s) caresse lasse... chanvre absence ainsi les nuées... en poussière songe... ailleurs nuit... Erratique ce fond. Errance camarade. Je n'ai pas vu la vie... dissoute, dissolue. Sommes encore dévoyés pour un temps... Tabula rasa merdre. Croire l'incipit connaître la fin - excipit. Une histoire du temps... Entaille phénomène lésion crasse. Ephémère excoration, failles amènes. Las cette liqueur incertaine. Voir encor, pour quelque heure, cette seconde...

mardi 11 août 2015

Te nient. Tu cries.

"La ville maintenant, toute, se manifeste sous la lumière du soir. Elle aussi rétractile. Palpable. Comme dotée d'un organe qui respire (je ne crois pas qu'il coulât jamais de fleuve mais) une vaste place, avec cathédrale, rues que couvrent des dômes de verre (douces mains moites). C'est toujours vers la gare que tu marches, ou vers cette clinique minuscule (cheminée, rideau de fer, vasque, trois fleurs, ensemble Levitan 1925) presque gourmand de cette douleur qui va se produire. Te remodelant tout entier: tu respires à peine, parle ton souffle ( erreur: forme que tu n'as... oubli violent). Te nient. Tu cries. Tu ries (douces mains moites). Mais cela même... Départ. Démarre. Brouillard. Le train zozote. Très bref. Juste un instant. Au plus fort. Monte. Monte. Le train zozote. Te tiens les mains. Esprit distrait. Esprit soustrait. Pâlis. Espace rouge dans tout ce blanc. Coulée d'eau rouge. Tu cries. Te nie. Que faites-vous dans la vie ? D'une voix paisible. Depuis si longtemps ici ( violemment rompu le papier crépite, craque). Mains cousues, doucement, doucement moites. Mains et fureur. douleur. Recul. Plus vite. Plus vite. Vite. Vite. Vite. Vite. Vite. Monte. Rose. Te mords. Cries. Pâlis. A d'autres ! Cries. Parle(s)."

Agnès Rouzier Non, rien  Brûle Pour Point (p.115)
My own gift...

lundi 10 août 2015

... Of Sheeps


genius, indeed...

samedi 8 août 2015

caravane

Corrompre est cette errance caravane Enfouir à peine parfaire douce intime métastase Beauté violente Elan spasmodique Dépendances sereines mélancolie cadavre énergumène Combien d'actes tragédie(s) Lyrisme merdre Innocence mortifère hyènes chants Rien change barre pourpre en ce miroir Cherche pas suaves phrases courtes toujours Tourner, crouler, luxure Soit Impavide Epaules sépulcre Désordre Désordre quelques secondes encor... Atteinte fragmentaire merdre à l'aube Définitive l'éphémère, ou... Les mots, événements incertains à l'unisson , se diffusent avalanche à l'ombre souveraine d'un ressentiment  Errements cette nuit phénomène creuse à l'instant Intacte ton offense et ce silence La nuit quel hémisphère ? Ta chute mensongère ainsi, rien va...

Quelque élément de langage situationniste...

60's...

mercredi 5 août 2015

Nous aurons des zéros...


Chanson des enfants dont le père part au travail  
extrait de Progressistes (CD - Al Dante, voire...)
Quintane & Bérard

mardi 4 août 2015

Alt...

Sinusoïde souveraine/Corps errance après la nuit/Process parmi les âges/Avalanche/Cavalcades/Au crin même, mensongères/Ce cuir meurtri passage biospohère/Ecorce lasse/A l'ambre mordorée/Eclat lointain/Après les ombres Crépuscule/Déliquescence même/ Attendre l'instant/A l'ombre/Morsure d'aube à la nuit même/Elan irrévérence vacarme primal/Déchirure d'espace/Millième de seconde/Fréquences merdre, au hasard...

Rime à rien...

  Ce qui fait résistance dans la poésie, c’est son inutilité. Elle ne peut pas servir à baliser une carrière, à s’insérer dans la lutte des places, à amorcer la pompe à phynances. Elle ne saurait être, en aucun cas, un divertissement, c’est-à-dire une occupation qui détourne l'humain de l'essentiel. Au contraire, la poésie va à l’essentiel, alors que la société médiamercantile impose le superflu.


confer: Cuénod